Driving through Rogers Pass on December 26th, 2010

I left late on my way to Calgary on the afternoon of December 26th. I knew the temperature was going down so I expected the road surface to vary and I drove my old truck accordingly. Ten minutes before reaching the Rogers Pass summit I found myself having to slam the brakes to the floor as I saw a half-dozen vehicles stopped right in the middle of a sloping corner. Getting out of my vehicle I almost tripped on the iced up tarmac. It made it easy to realise that I was in front of an accident scene so I carefully rushed to the pair of SUVs involved. Glancing at the closer one, I see that the front is banged all the way to the dashboard on the passenger side. At that moment, I thought I was facing a situation where there was a possibility that I would see some serious injuries. The few other drivers who drove to the scene first performed a consciousness survey of the 6 people involved and I heard that all 6 were conscious. What a relief that was! The only two injuries suspected were a broken collarbone and one of the lady had back pain. That lady had probably tried to crawl out of the car as she was being held halfway out of her seat by a guy about my age. She seemed to have more pain from being held so a nurse who showed up moments later guided us in order to lay her on the ground safely. After that I spent a good hour talking to this teenager who had a broken collarbone in order to keep her awake until a complete rescue team took over and I was told I could leave. The rescue team had to use the vehicle extrication gear to get three of the victims out.

Speeding was probably the cause of the loss of control on the recently formed black ice. I remember seeing one of the involved vehicles passing by every vehicle one after the other. The accident could have caused more pain than it ended up causing, that is a certainty. It also could have not happened at all and you should know how that would have been possible.

It was a terrific and outstanding learning experience. I always thought I would be nervous and useless in an emergency situation and I proved myself wrong that day. I believe we all have great senses of collective survival and helpfulness which are just waiting to be put to use in case of need. There are lots of people in need out there so let’s not be affraid to reach out and help.

Je suis parti tard pour me rendre à Calgary l’après-midi du 26 décembre. Je savais que la température descendait. Je m’attendais donc à ce que l’adhérence sur la chaussée soit affectée et je conduisait ma vieille camionnette en conséquence. À peine dix minutes avant d’arriver au sommet du Col Rogers je me suis retrouvé dans l’obligation de freiner brusquement pour éviter une  demie-douzaine d’autos arrêtées dans cette courbe en pente. En mettant le pied en dehors de mon véhicle pour évaluer la situation, je suis passé à deux doigts de chûter sur la glace noire. Il était évident qu’il y avait eu une collision. Je me suis dépêché prudemment vers les deux VUS impliqués. Le devant de celui me faisant face était renfoncé jusqu’à la console du côté passager. À ce moment je me suis inquiété d’avoir à assister des gens gravement blessés. Les quelques personnes qui avaient atteint la scène avant moi informèrent chacun que les 6 personnes impliquées étaient conscientes. Un peu soulagé, j’appris également que les seules blessures suspectées étaient une fracture de la clavicule et une certaine douleur au dos que ressentait une dame. Cette dernière était à moitié sortie de son siège. Un jeune homme la supportait, je lui prêtai assistance jusqu’à ce que la dame nous signifie qu’elle était très inconfortable. Avec la supervision d’une infirmière qui était arrivée quelques moments plus tôt, nous avons pu la déplacer et l’emmitoufler sur le sol dans l’attente des secours. Suite à cela, j’ai discuté avec une adolescente qui avait la clavicule cassée afin de la garder éveillée durant une bonne heure jusqu’à ce que la présence d’une équipe complète de secouristes ne nécessite plus mon assistance. Les pinces de désincarcération durent être utilisées afin de libérer trois des six personnes impliquées.

La vitesse était définitivement en cause de cette perte de contrôle sur la glace noire fraîchement apparue. Je me rappelle avoir vu l’un des deux véhicules impliqués dépasser tout les véhicules circulant à la queue leu leu l’un après l’autre. Cet accident aurait pu causer bien davantage de souffrances et de blessures, c’est certain. Il est aussi certain qu’il aurait pu être évité et vous devriez savoir comment ça aurait été possible.

Ce fut une expérience terrifiante et enrichissante. J’ai toujours cru que je serais nerveux et inutile dans une situation d’urgence et celle là m’a prouvé le contraire. Je crois que nous avons tous en nous un sens de la survie collective et d’entraide qui n’attendent qu’à être utilisé en cas de besoin. Des gens dans le besoin nous entourent et il ne faut pas avoir peur de leur tendre la main et d’aider son prochain.

2 responses to Driving through Rogers Pass on December 26th, 2010

  1. Simon says:

    Très beau geste de solidarité et assistance de personnes dans le besoin, on te félicite car on connait ton grand cœur quelque soit l’occasion.
    Bonne journée.
    Maman et papa.

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